Ce rapport est généralement publié en août de chaque année et classe les universités sur divers indicateurs, tels que les performances académiques et de recherche. Environ 2000 universités sont actuellement classées mais seules les 1000 premières sont publiées.
Nous listons ci-dessous les critères utilisés par le rapport de Shanghai (ARWU) pour classer les universités.
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L'Université française Paris-Saclay (campus académique à forte vocation de recherche) est classée au 14e rang (1er au monde pour les mathématiques, 9e au monde pour la physique-1er en Europe et 25e pour la médecine et l'agriculture), soit la première université non-américain ou non-britannique en haut de la liste. De son côté, le célèbre King's College de Londres figurait sur la liste au 47e rang.
La liste est composée majoritairement d'universités largement connues, ayant précédemment atteint les premières places du classement. Cependant, 3 nouveaux entrants chinois sont arrivés dans la liste en 2020 pour avoir excellé dans leurs matières : l'Université du Sud-Est (sciences et technologies des transports), l'Université Xi`an Jiaotong (génie mécanique) et l'Université Xidian (génie des télécommunications).
Meilleures universités en sciences naturelles (mathématiques, physique, géographie, ...etc):
Meilleurs classements en Ingénierie :
Meilleurs classements des sciences de la vie :
Meilleures universités des sciences médicales :
Meilleurs postes pour les sciences sociales :
Le Shanghai Ranking Consultancy a déjà publié la liste 2021 des matières académiques qui classent différentes institutions académiques en fonction des matières qu'elles enseignent. Certains des sujets qu'ils considèrent sont les sciences naturelles, l'ingénierie, les sciences sociales, les sciences médicales, etc.
Les classements par sujet utilisent également des critères similaires à ceux des classements universitaires, tels que : qualité de la recherche, collaboration internationale, réalisations académiques et récompenses.
L'exactitude et l'authenticité de ce type de classement sont particulièrement importantes car ils attirent beaucoup l'attention des médias et sont considérées par de nombreux étudiants et leurs familles comme un outil utile lors du choix d'un établissement universitaire. Les résultats peuvent également avoir un impact sur des décisions politiques telles que des réformes de l'enseignement supérieur. Les institutions répertoriées utilisent également ce statut pour annoncer leur position avantageuse parmi les autres institutions, ce qui peut être très trompeur. Les employeurs potentiels peuvent également consulter cette liste et favoriser particulièrement les anciens élèves de certaines institutions.
Malgré les vives critiques d'autres universitaires depuis le tout premier classement en 2003, chaque année une nouvelle liste est publié avec encore plus d'attention médiatique, et certains pays le considèrent même comme l'étalon-or pour atteindre une notoriété mondiale.
Initialement, les auteurs ont admis avoir conçu le classement comme un moyen de comprendre comment combler l'écart académique entre les universités chinoises et internationales. Ils n'ont pas pu obtenir de données auprès d'institutions internationales et ont donc décidé de ne considérer que la recherche et les performances académiques comme marqueurs de la réussite universitaire.
Ce ne sont là que quelques-unes des critiques soulignées du classement de Shanghai. Il y a beaucoup plus d'inexactitudes et d'incohérences qui expliquent pourquoi les pays anglo-saxons se positionnent en tête du classement, tandis que d'autres pays ne figurent pas dans les premières places (France) ou sont tout simplement relégués au delà des 500 premiers rangs (Inde).
Les critiques de l'ARWU affirment ainsi que les critères de classement ne portent que sur les universitaires et la recherche, ce qui est une perspective très étroite et ne donne donc qu'une vision très limitée d'une institution universitaire.
Il peut être plus instructif de consulter des classements alternatifs qui illustrent mieux des indicateurs plus divers et vos critères de sélection personnels, comme les classements universitaires QS World University Rankings et Times Higher Education World University Ranking (THE). Des classements moins connus comme l'ENSMP français utilisent le critère du "nombre d'anciens élèves d'une institution académique particulière qui sont devenus PDG d'une entreprise répertoriée dans le magazine Fortune" et fournissent un classement complètement différent.
Il n'y a pas de méthode parfaite pour déterminer quelle est la meilleure université. Les étudiants peuvent examiner des facteurs tels que : les données sur la satisfaction des étudiants, les opportunités d'emploi, les bourses, la compétitivité de l'admission et le classement du programme au niveau national plutôt que mondial - c'est souvent une meilleure indication du succès de l'établissement.
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