Manque de soutien aux étudiants étrangers durant la pandémie

Les universités du monde entier traversent une année difficile depuis le début de la pandémie. Beaucoup d’entre elles n’étaient pas prêtes à faire face à une situation si compliquée. La plus grande préoccupation a été de ne pas perdre des étudiants, car la vie sur le campus est devenue une option au minimum indésirable et parfois impossible. Certaines des mesures prises par les universités pour maintenir l'enseignement comprennent:

• Passer tous les cours sur Internet
• Réalisation de tests de langue afin d'évaluer la compréhension des étudiants étrangers
• Reporter les dates de début de certains cours
• Report de certaines offres 2020 à 2021
• Modification des délais d'acceptation

QS a mené une enquête auprès de 312 étudiants internationaux qui étudient dans des universités étrangères à travers le monde, notamment au Royaume-Uni (13%), en Australie (11%), aux États-Unis (6%), au Canada (5%), en Inde ( 5%), en Russie (5%), en Chine continentale (5%), en Allemagne (4%), en Italie (4%) et en France (3%), entre autres.

23% des étudiants interrogés n'étaient pas satisfaits du soutien qu'ils ont reçu de leurs universités depuis le début de la pandémie de coronavirus. Certains d'entre eux espéraient avoir plus d'informations sur les possibilitiés de voyages d'un pays à l'autre, tandis que d'autres attendaient un soutien financier pendant cette crise.

"Du fait de l'absence de travail, les difficultés financières étaient extrêmes et l'aide reçue est presque nulle ... Une période très triste pour les étudiants internationaux" selon la réponse d'un étudiant, interrogé sur le soutien qu'il a reçu de l'université dans le pays où il étudie.

"Ils n'ont pas du tout ouvert le campus, et ils n'aident aucunement notre séjour dans le pays en fournissant des lettres / soutien aux étudiants internationaux; ils ont également supprimé nos bourses / financements sous prétexte que le campus est fermé", a déclaré l'un des étudiants interrogés.

Un autre étudiant mécontent a déclaré: "Ils ne nous donnent aucune information sur les précautions à prendre pour entrer dans le pays. Je n'ai toujours pas voyagé pour étudier en raison des difficultés à la fois dans mon pays et dans le pays où est située mon université. Même si la plupart des universités ont des cours en ligne, la mienne ne le fait pas parce qu'elle ne se soucie tout simplement pas des étudiants internationaux."

Les résultats montrent toutefois que près de la moitié des étudiants internationaux interrogés étaient satisfaits du soutien qu'ils ont reçu de leur université. L'un d'eux a répondu à l'enquête:

"Mon université a fourni des emballages alimentaires / nutritionnels périodiquement à tous les étudiants, s'est convertie à l'éducation en ligne, a sensibilisé, a vérifié les températures dans tous les bâtiments et a imposé le port du masque obligatoire."

Les universités montrent des difficultés à s'adapter à la situation

En ce qui concerne les futurs étudiants, l'avenir ne semble pas prometteur. Depuis le début de la pandémie, la plupart des universités du monde entier ont rencontré de grandes difficultés pour y faire face et s'adapter à la nouvelle situation. Le nombre de candidats internationaux a chuté et la plupart des jeunes qui prévoyaient d'étudier à l'étranger sont actuellement en plein doute, car ils ne sont plus sûrs qu'étudier à l'étranger soit leur meilleure option.

L'enquête a également interrogé 2689 jeunes qui envisagent d'étudier à l'étranger, de différentes nationalités, dont 22% d'Inde, 6% des États-Unis, 5% du Pakistan, 5% du Nigéria, 3% du Royaume-Uni, 3 % du Bangladesh, 2% du Canada et autres. 69% d'entre eux ont déclaré que le coronavirus avait affecté leurs projets d'études à l'étranger.

L'année sabbatique a-t-elle disparu?

Selon une enquête menée en 2015 par les anciens élèves de la Gap Year Association de de Temple University, les personnes qui ont pris une année sabbatique en moyenne ont déclaré que le congé les avait aidées à se développer en tant que personne et à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans leur carrière. L'année sabbatique était auparavant utilisée pour voyager à l'étranger, acquérir une expérience internationale en vivant et en travaillant dans un autre pays. Les étudiants interrogés ont également déclaré que cela leur avait donné une meilleure compréhension des autres cultures et les avait amenés à se considérer comme des citoyens du monde.

Mais les années 2020 et 2021 ont annulé tous les projets de départ à l'étranger pour les étudiants en année sabbatique. Pourtant, la pandémie actuelle s'est aussi avérée être un moment idéal pour certains jeunes qui désiraient faire une pause dans leurs études. Bien que la perspective de voyager soit assombrie par toutes les restrictions de sécurité, une année sabbatique a pu être la réponse pour certains.

Gap Year Association est une organisation à but non lucratif qui se concentre sur les conseils, les opportunités et la recherche pour les années sabbatiques. Ethan Knight, le directeur exécutif de l'association à but non lucratif est cité dans un article de Next Advisor:

"De manière générale, j'ai vu des données selon lesquelles nous pourrions nous attendre à ce que 400 000 jeunes prennent une année sabbatique cette année. Et normalement, nous en voyons autour de 40,000."

L'association propose un certain nombre de programmes d'année sabbatique accrédités disponibles dans le monde entier. L'accréditation représente un engagement envers les normes les plus élevées en matière de sécurité, de qualité et d'intégrité, garantissant à l'étudiant une expérience avec le plus haut niveau de responsabilité sur le terrain, le meilleur niveau de soutien administratif et des normes de sécurité les plus élevées.

Restrictions pour les Permis Vacances Travail (PVT)

Une autre façon pour les jeunes de passer un an loin de chez eux est d'obtenir un permis vacances-travail (PVT) et de travailler dans un autre pays en attendant de se décider sur la poursuite de leurs études. C'est également un bon moyen pour eux d'économiser de l'argent pour leurs études.

La plupart des pays offrent de tels visas dans le cadre d'accords réciproques entre eux, encourageant les voyages et l'échange de culture entre leurs citoyens.

Par exemple, la France propose un visa vacances-travail d'une durée maximale de 12 mois pour les personnes âgées de 18 à 30 ans (35 ans pour les Canadiens, 31 pour les Australiens) Les pays acceptés sont l'Uruguay, Taiwan, la Russie, le Mexique, Hong Kong, Nouvelle-Zélande, Japon , Corée du Sud, Colombie, Chili, Canada, Brésil, Argentine et Australie.

Les exigences pour chaque programme varient d'un pays à l'autre, mais sont souvent assez similaires. Une liste complète des pays qui offrent des visas vacances-travail peut être trouvée dans un article de Global Goose.

Vérifiez les restrictions spécifiques dues à la pandémie

La saison WHV pour 2021 est très spéciale avec les restrictions mises en place contre les Covid dans le monde. Par exemple, le Canada, un important fournisseur de WHV, a announcé que «seuls les participants à Expérience internationale Canada (EIC) ayant une lettre d’introduction pour le point d’entrée et une offre d’emploi valide sont autorisés à se rendre au Canada en ce moment. ».

Même si la situation n'est pas rose pour les jeunes ces jours-ci, il existe encore de nombreuses options disponibles, qu'ils soient déterminés à poursuivre des études supérieures ou à passer un an à travailler à l'étranger et découvrir une nouvelle culture.

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