Les amateurs de nature, les randonneurs et les aventuriers embrassent le camping loin de la civilisation, échangeant les bruits de la circulation contre le chant des oiseaux.
Pour les non-initiés, il existe deux principaux types de camping : le camping sauvage et le bivouac. Le camping sauvage est un camp dans la nature, niché au milieu de l'environnement naturel, s'étendant souvent sur plusieurs jours et pouvant parfois être accompagné d'un véhicule. Un bivouac est un camp minimaliste pour une nuit seulement, avec seulement une tente comme hébergement, servant de lieu de repos temporaire pour les randonneurs errants.
Cependant, c'est plus complexe que de se promener à la campagne et d'installer sa tente où bon vous semble. Il est essentiel de vous familiariser avec les règles et règlements du camping dans un pays étranger pour garantir une expérience sûre et agréable. Du respect des coutumes locales au respect des directives environnementales, voici un guide sur la navigation des règles de camping à l'étranger.
Si vous êtes du genre aventurier recherchant le frisson de l'incertitude sur l'endroit où vous allez poser votre tête pour la nuit, alors le bivouac est certainement fait pour vous.
En plus des réglementations officielles locales qui peuvent être en place à l'endroit où vous avez choisi de bivouaquer, il existe des lignes directrices universellement reconnues que tout passionné de bivouac doit respecter.
Celles-ci comprennent :
Pour résumer, le bivouac nécessite à la fois préparation et flexibilité, exigeant un certain degré d'expérience. Une fois engagé, embrassez l'imprévisibilité. Votre endroit choisi peut être indisponible ou exposé, le temps pourrait forcer un changement de plans, ou trouver un terrain approprié pourrait s'avérer difficile.
Le bivouac est un voyage personnel qui embrasse l'incertitude, d'où la réticence à divulguer des emplacements précis. Chaque excursion est unique, influencée par des facteurs tels que la propriété foncière et l'autorisation.
Si l'appel de la nature vous interpelle, répondez-y, mais comprenez que l'imprévisibilité inhérente ajoute à son attrait. Embrassez et surmontez l'incertitude, car elle fait partie du charme du bivouac dans la grande majorité des cas.
Assurez-vous de comprendre les réglementations du site où vous envisagez de camper en effectuant vos recherches. Voici quelques règles générales qui peuvent vous orienter, selon le pays que vous visitez :
Danemark : Le site web du Ministère de l'Environnement danois indique que le bivouac est autorisé sur les terres publiques, bien que l'accès en véhicule soit limité. Vous êtes autorisé à ramasser des branches tombées pour faire du feu dans des zones désignées, mais couper du bois est interdit.
Suisse : les règles varient selon la municipalité (et il y en a 2200 !). Le bivouac est généralement bien accepté (contrairement au camping sauvage). Cependant, il est crucial de se renseigner au préalable sur d'éventuelles restrictions cantonales ou communales, comme celles au Tessin. Dans cette région, le camping sauvage et le bivouac sont strictement interdits, avec des amendes importantes pour les violations. En raison de sa popularité auprès des touristes, des mesures d'application rigoureuses sont en place.
Nouvelle-Zélande : Le bivouac est généralement autorisé, en respectant strictement les règles standard telles que laisser l'environnement intact. L'application Campermate, conçue pour la Nouvelle-Zélande et l'Australie, aide à trouver des endroits de camping adaptés et des équipements publics à proximité. Tout comme en France, il existe des sites protégés où le bivouac est interdit, des informations disponibles sur le site web du Ministère de la Conservation de la Nouvelle-Zélande.
Pays nordiques : La Norvège, la Suède et la Finlande embrassent le bivouac en vertu de la loi Allemannsretten, accordant à chacun le droit de profiter de la nature. Le camping sauvage est autorisé, mais avec des conditions, comme le stipule le portail de voyage officiel de la Norvège, telles que maintenir une distance de plus de 150 mètres de toute habitation et éviter de déranger la faune et la végétation.
Les propriétés privées sont autorisées si la permission a été accordée par les propriétaires terriens. Que ce soit une ferme, un champ, un jardin ou même un lit de rechange, les gens peuvent surprendre par leur générosité. Cependant, demandez toujours la permission avant de vous installer.
Les parcs régionaux et nationaux représentent des environnements naturels vierges et servent de sanctuaires idéaux pour passer la nuit. Chaque parc fonctionne selon ses propres règles, essentielles pour que les randonneurs se familiarisent avant de se lancer dans leur aventure. Les réglementations détaillées des parcs sont disponibles sur les sites web respectifs des parcs.
Généralement, le bivouac est interdit dans les lieux publics comme les parcs municipaux ; à moins de 200 mètres d'une zone de captage d'eau potable ; dans les forêts, bois et parcs désignés comme "zones boisées préservées" et sur les routes et les chemins publics.
En France, il existe 16 zones protégées, comprenant des réserves de biosphère, des zones désignées par l'UNESCO et des réserves d'intérêt écologique, où le bivouac est strictement interdit. De plus, le bivouac n'est pas autorisé à proximité de monuments historiques, de sites naturels classés ou même sur la plage.
Les endroits où le camping est interdit en Suisse sont les réserves naturelles, les parcs nationaux suisses, les terrains de chasse fédéraux, les zones de tranquillité faunique et les endroits où l'accès est interdit.
La clé du succès réside dans le poids de l'équipement que vous transportez. La tente, le sac de couchage, le matelas de sol, le sac à dos, etc. doivent être aussi légers que possible. Cependant, votre équipement doit également être adapté aux températures que vous rencontrerez, surtout la nuit.
Selon l'itinéraire, vous pourriez avoir besoin de transporter suffisamment d'eau et de nourriture, surtout si les provisions et les sources d'eau sont rares. Gardez cela à l'esprit, car cela peut modifier considérablement le poids de votre sac à dos.
Vous devriez déterminer la charge maximale que vous pouvez transporter confortablement tout en parcourant 15 à 20 kilomètres par jour à pied. Il n'y a pas de raccourci pour cela ; vous devrez mener des essais en entreprenant des randonnées de deux jours ici et là, en ajustant progressivement votre charge jusqu'à ce que vous trouviez ce qui vous convient le mieux.
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