Le développement des offres de vélos en libre-service



Publié le 2021-09-10 10:58:49
Photo by Daniel Adams on Unsplash

Des programmes de partage de vélos sont opérationnels dans de nombreuses villes à travers le monde. Initialement, il s'agissait d'une expérience de mobilité urbaine dans de nombreuses villes, mais ils constituent désormais une partie importante des transports publics réguliers. La facilité de paiement et la disponibilité des vélos garantissent que les gens considèrent ce service comme un mode de transport quotidien fiable plutôt qu'à des fins purement récréatives.

Un peu d'histoire

Les premiers programmes de vélos ont été introduits dans les années 1960 sur divers sites à travers l'Europe, mais l'idée n'a pris racine dans le monde que beaucoup plus tard dans les années 2000, lorsque de plus en plus de pays ont adopté le concept.

Aux États-Unis, le programme relevait principalement du gouvernement local et se situait principalement dans les villes universitaires et collégiales.

Bien que les systèmes puissent varier un peu selon l'emplacement, les principes fondamentaux d'utilisation sont généralement tous les mêmes en ce qui concerne les paiements et les conditions d'utilisation. Les règles et conditions sont faciles à suivre, même pour un débutant.

Les pays où l'on trouve ce type de vélopartage

Il y a huit ans, l'Earth Policy Institute écrivait qu'il y avait plus de 500 villes dans 49 pays qui avaient des programmes de vélos en libre-service. Fin 2016, selon Wikipédia, ce montant avait déjà doublé, avec environ 1000 villes dans le monde disposant d'un programme de vélopartage. Bien qu'il soit peu probable que les 18 derniers mois aient encouragé de nouvelles expansionsen raison des conséquences de la pandémie, nous pouvons nous attendre à ce que ce nombre augmente encore à l'avenir, car de nombreux pays promeuvent des moyens alternatifs de mobilité.

Aux États-Unis par exemple, plus de soixante villes proposent des programmes de vélos en libre-service. En 2019, New York a battu un record en cumulant plus de 100 000 trajets en une seule journée.

Il existe de nombreuses villes en Europe avec des programmes de vélopartage. La France, le Danemark et les Pays-Bas sont aux avant-postes dans l'amélioration de ces dispositifs, intégrant de nouvelles technologies comme le GPS.

Amsterdam a été précurseur avec une version de vélo en libre-service dès 1965 et Copenhague a suivi peu de temps après. L'Italie, l'Espagne, le Royaume-Uni et d'autres pays européens ont également emboîté le pas ces quinze dernières années.

Hangzhou (Chine), parfois citée commeune des villes où il fait bon vivre, possède des pistes cyclables sur la plupart des routes principales. Il en va de même à Mexico où certains jours de la semaine, certaines routes principales sont fermées aux véhicules à moteur et des foultitudes de cyclistes envahissent les rues.

Le fonctionnement du vélopartage ?

Presque toutes les entreprises de vélos en libre-service utilisent des vélos spécifiques avec des cadres très robustes qui ne ressemblent pas vraiment aux autres vélos à usage personnel disponibles dans le commerce comme les vélos de route ou les vélos de montagne. Les vélos utilisent des couleurs vives et des logos reconnaissables avec la marque de l'entreprise et/ou des sponsors ce qui leur permet d'être facilement repérés et reconnus.

Les stations de vélos sont réparties sur une zone spécifique de la ville et elles sont facilement reconnaissables avec leur marque correspondante. Les stations ressemblent à une suite de porte-vélos, mais accompagnés d'une station de paiement. Le nombre de vélos stockés à la station peut aller de dix à ... cent selon la demande de cette zone particulière. Les vélos qui ne sont pas utilisés sont verrouillés sur le porte-vélo jusqu'à ce qu'il soit libéré après paiement.

Le système de paiement peut varier en fonction de la société en charge du service. Il peut avoir soit un lecteur de cartes de crédit, soit un endroit pour glisser une clé électronique déjà chargée avec vos coordonnées bancaires. Une fois votre paiement enregistré par la borne de paiement, un vélo se débloquera et vous pourrez le prendre.

La facilité d ce système de paiement vous évite de fouiller dans votre portefeuille pour obtenir la monnaie exacte, ce qui est particulièrement pratique depuis la pandémie de Covid, où les paiements sans contact sont devenus très populaires.

La société de vélopartage protège ses vélos contre le vol et le vandalisme en enregistrant les détails de votre carte de crédit. Si un vélo est volé ou endommagé intentionnellement durant votre utilisation, vous serez facturé pour le remplacement. Les frais de remplacement de vélo peuvent être substantiels, jusqu'à 1 200 $ par exemple si vous avez perdu un vélo de la société de partage de vélos Citi Bike, qui opère à New York et à Miami.

Le vélo que vous avez loué dans une station est généralement déposé dans une autre station à votre point de destination. Il y a normalement des emplacements vides disponibles dans les stations de vélos parce que les employés surveillent la circulation de leurs vélos dans le système pour s'assurer qu'il y a une distribution uniforme.
Lorsque certaines stations accueillent trop de vélos, ceux-ci sont transportées vers d'autres stations.

Options de paiement

La plupart des entreprises de vélos en libre-service ont les exigences de paiement suivantes :

  1. Une cotisation qui doit être payée avant de commencer à utiliser les vélos. Il peut s'agir d'une adhésion à long terme (par exemple, vous utilisez régulièrement les vélos pour vous rendre au travail) ou sous la forme d'un laissez-passer à court terme (par exemple, vous visitez la région en vacances).
  2. Le deuxième tarif applicable est l'utilisation chronométrée réelle du vélo. Ceci est généralement calculé par incréments d'une demi-heure à une heure.

Certaines entreprises facturent des frais d'adhésion relativement élevés, mais cela est compensé par des frais d'utilisation moindres. Alors que d'autres sociétés peuvent opter pour des frais d'adhésion inférieurs, ils peuvent augmenter considérablement le prix à mesure que la durée d'utilisation augmente. D'autres peuvent vous offrir la première demi-heure ou une heure gratuite. L'idée est d'encourager l'utilisateur à utiliser les vélos pour des trajets plus courts et minimiser les déplacements inutiles sur le même vélo.

Pour certaines sociétés de vélos en libre-service, lorsque vous restituez le vélo à une station d'accueil, cela remet votre minuteur à zéro. Vous pouvez alors immédiatement louer un autre vélo et maximiser votre trajet pendant votre temps libre. Tout temps au-delà de la période gratuite sera débité de votre carte de crédit.

Les avantages des vélos en libre accès

  • Cela permet de se déplacer à moindre coût par rapport à la location d'une voiture ou à l'utilisation des transports en commun.
  • C'est un moyen efficace et rapide de voyager sans stress, en particulier dans les zones qui manquent de places de stationnement ou où les transports en commun ont tendance à être très fréquentés.
  • C'est plus facile que d'acheter son propre vélo et vous n'avez pas à vous soucier de l'entretien ou d'un pneu crevé. Le stockage du vélo n'est plus votre problèmenon plus.
  • Vous n'aurez pas le souci supplémentaire du vol de votre vélo lorsque vous le garerez à destination.
  • Vous n'avez pas besoin d'être un cycliste engagé - vous ne louez le vélo que lorsque vous en avez besoin.
  • Votre trajet quotidien à vélo pour vous rendre au travail pourrait remplacer votre abonnement coûteux au gymnase et vous aurez l'avantage supplémentaire de l'air frais.
  • Les vélos partagés sont plus sûrs que les scooters électriques en termes de blessures.

>> Lire notre article sur l'essor des trottinettes électriques dans le monde.

Les inconvénients

  • Les cadres encombrants rendent ces vélos lourds et malaisés à utiliser. Si vous êtes novice, la maitrise du vélo peut être compliquée au début.
  • Le mauvais temps peut empêcher de se rendre au travail à vélo tous les jours toute l'année.
  • Certaines zones peuvent rendre la pratique du vélo plus difficile, par exemple San Francisco a de nombreux programmes de vélos en libre-service, mais la zone comprend de plusieurs côtes difficiles à monter sans assistance électrique.
  • Toutes les villes ne sont pas adaptées aux vélos avec des pistes cyclables désignées. La sécurité peut être un problème lorsque les cyclistes doivent emprunter les mêmes routes que les automobilistes, sans voie séparée.
  • La plupart des programmes de vélos en libre-service ne vous proposent pas de casque lorsque vous empruntez un vélo.
  • L'utilisation d'un vélo en libre-service est limitée à un rayon assez restreint dans lequel se situe le réseau de stations d'accueil.

Partagez votre expérience, participez à la discussion et laissez des commentaires sur notre forum ICI.


Facebook Twitter LinkedIn Pinterest WhatsApp Addthis

Rubrique:
Vie quotidienne

Auteur: KashGo
Expat Mum in the Desert and content writer for EasyExpat.com
Outils:


Pour les autres discussions, avis, questions, opinions, rencontres, etc...: merci d'utiliser le forum.


Plus d'articles