Histoire de Londres

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Histoire de l'Angleterre

Les origines

Les origines de l'Angleterre remontent à des temps lointains de l'histoire, le développement du pays ayant toujours été étroitement lié à l'évolution du monde qui l'entoure. Des vestiges archéologiques indiquent que la Britannia du sud a été colonisée longtemps avant le reste des îles britanniques, grâce à son climat plus hospitalier. La présence humaine dans les îles britanniques remonterait à environ 8000 ans av. J.C., avant qu'elles ne soient séparées du continent européen. La région se peuple grâce à des migrations de populations avant d'être coupée du continent par l'élévation du niveau des mers et l'inondation du bras de terre appelé aujourd'hui la Manche.

La culture du Wessex apporte alors sa contribution au paysage grâce à des monuments remarquables, témoins de l'histoire du pays : les sites de Silbury Hill (le plus grand tumulus de l'Europe préhistorique) et de Stonehenge (le célèbre monument en forme de fer à cheval, en pierres de grès sarsen).

L'armée de Jules César envahit la "Bretagne" du sud en 55 av. J.C. César fait preuve d'une grande admiration devant la prospérité et la stabilité du peuple de Britannia. Les troupes de César se retirent ensuite de Grande-Bretagne, la laissant sous le contrôle des Bretons et des Belgae (Belges). L'Empire romain conquiert à nouveau l'Angleterre en 43 après J.-C. pendant le règne de l'empereur Claude, annexant les actuels territoires d'Angleterre et du Pays de Galles et revendiquant le contrôle du sud de l'Écosse.

L'appellation Anglo-Saxon désigne les tribus germaniques qui envahissent la région et s'installent dans le sud et l'est de la Grande-Bretagne à partir du début du Vème siècle. Ce terme désigne également la langue, connue à présent comme le vieil anglais (Old English), parlée et écrite par les Anglo-Saxons et leurs descendants en Angleterre.

Les conflits entre les Bretons natifs et les envahisseurs Anglo-Saxons éclatent vers 495 environ, lors de la bataille du Mont Badon où les Bretons infligent une sévère défaite aux Anglo-Saxons, stoppant la progression de ces derniers vers l'ouest. Leur avancée est contenue pendant un temps mais la progression des Anglo-Saxons vers l'ouest reprend au VIème siècle et se poursuit aux VIIème, VIIIème et IXème siècles. Dès le milieu du VIIème siècle, les Angles avaient repoussé les Bretons jusqu'aux frontières du Pays de Galles moderne à l'ouest, jusqu'au fleuve Tamar au sud-ouest et avaient progressé au nord jusqu'au fleuve Forth.

La christianisation de l'Angleterre Anglo-Saxonne débute vers 600, sous l'influence du christianisme celtique (irlandais) au nord-ouest et des catholiques romains au sud-est. L'archevêché de Cantorbéry est fondé par Augustin en 597, qui baptise en 601 Ethelbert de Kent, premier roi anglo-saxon à embrasser la foi chrétienne. À partir du VIIIème siècle, des missionnaires anglo-saxons partent évangéliser l'Europe et en 800, l'Empire carolingien est presque entièrement christianisé.

Entre les VIème et VIIIème siècle, les relations de pouvoir entre les principaux royaumes fluctuent. À cette époque, les royaumes qui dominent le sud de la Bretagne sont au nombre de sept : la Northumbrie, la Mercie, le Kent, l'Est-Anglie, l'Essex, le Sussex et le Wessex. La Mercie domine le VIIIème siècle et les rois Aethelbald et Offa acquièrent une puissance remarquable. Mais au début du IXème siècle, la Mercie est tenue en échec et sa « suprématie » n'existe plus.

La première offensive connue des Vikings en Grande-Bretagne date de 793.Il est cependant probable que d'autres attaques aient eu lieu auparavant à partir des Orcades et des Shetland où les Vikings étaient déjà bien établis. L'arrivée des scandinaves bouleverse la géographie politique et sociale de la Grande-Bretagne et de l'Irlande. En réaction, le royaume d'Alba est formé (Écosse actuelle).

D'autres invasions ont eu un impact non négligeable sur la Grande-Bretagne : les Danois envahissent la Northumbrie et s'établissent dans la région. Les colonies norvégiennes ont eu une influence significative sur la nation et sa langue : de nombreux mots viennent du vieux norrois (Old Norse). À la fin de son règne en 899, Alfred le Grand était le seul roi anglais en fonction.

Édouard l'Ancien lui succède la même année et entreprend d'étendre le royaume. Son épouse, Aelflaeda, continue ce programme après sa mort, ainsi que son fils Athelstan, ce dernier ayant accédé au trône. Athelstan est le premier roi à régner directement sur la totalité de l'Angleterre. Le pays se dirige vers l'unification mais des rivalités persistent. Les successeurs d'Athelstan, Edmond et Edred, doivent encore repousser des attaques et reprennent finalement le contrôle de la Northumbrie. Ce n'est que plus tard que l'Angleterre retrouve la paix, sous le règne d'Edgar qui consolide le royaume.

Les attaques scandinaves reprennent à la fin du Xème siècle : Sven, roi du Danemark, règne brièvement sur le royaume. Après sa mort, le roi Ethelred revient au pouvoir. Son héritier, Edmond II, meurt peu de temps après être monté sur le trône, permettant ainsi au fils de Sven de devenir roi d'Angleterre. Sous son règne, le royaume est à la tête d'un empire intégrant également le Danemark et la Norvège. La mort d'Édouard le Confesseur en 1066, sans héritier direct, donne lieu à des conflits pour la succession au trône.

Le 28 septembre 1066, Guillaume de Normandie envahit l'Angleterre lors de la conquête normande. Le 14 octobre, l'armée d'Angleterre est vaincue et Guillaume est couronné roi le jour de Noël 1066. Pendant les cinq années suivantes, il fait face à la résistance des Anglo-Saxons, avec succès.

Guillaume réorganise l'Angleterre en introduisant de profonds changements : il commande un recensement des hommes et fait dresser un cadastre de toutes les propriétés, afin d'établir l'impôt royal. En l'espace de 20 ans, la noblesse anglo-saxonne est dépouillée de ses biens et remplacée par la noblesse normande. Guillaume et cette nouvelle élite aristocratique s'expriment et conduisent les affaires du royaume en normand, ce qui aura une influence considérable sur la langue anglaise et sur le pays.

Guerres intérieures et extérieures au Moyen Âge

La période du Moyen Âge en Angleterre est marquée par les guerres, mais le pays se porte bien en tant qu'état indépendant. Le commerce de la laine est au cœur des échanges internationaux, notamment avec l'industrie textile des Flandres. Ce lien commercial étroit décline au XVème siècle avec l'essor de l'industrie textile en Angleterre. Le pays continue à se réformer et se stabiliser sous le règne d'Henry Ier, le quatrième fils de Guillaume le Conquérant. Il s'emploie à unifier les sociétés Anglo-Saxonnes et Anglo-Normandes mais son entreprise est mise en péril par l'absence d'héritier légitime après la mort de son fils, Guillaume Adelin, lors du naufrage de la Blanche-Nef en novembre 1120. La désignation du prochain roi donne à nouveau lieu à une période de troubles et de controverses. La guerre civile et l'anarchie font des ravages et les tentatives de pacification avec les opposants écossais et gallois se soldent par la perte de certains territoires. Le 22 décembre 1135, Etienne de Blois est sacré roi avec le soutien implicite de l'Église et de la nation. Mathilde, aspirante à la couronne d'Angleterre, fait bonne figure à cette annonce mais attend dans l'ombre l'opportunité d'agir. En 1139, elle débarque en Angleterre et les affrontements qui s'ensuivent débouchent sur la capture d'Etienne. Mathilde est proclamée reine mais son règne est de courte durée : les londoniens l'obligent à quitter la ville, menant encore une fois à l'insurrection et à la guerre civile. Etienne retrouve le trône anglais qu'il conserve sans autre forme d'opposition jusqu'à sa mort en 1154.

Le royaume d'Angleterre est un état souverain jusqu'au règne de Richard Ier. Capturé pendant une croisade par l'empereur Henri VI, Richard Cœur de Lion est libéré en 1194 en échange d'une rançon et du serment d'allégeance de la couronne d'Angleterre au Saint Empire romain. Son successeur, son plus jeune frère Jean Ier (dit Jean Sans Terre), perd la Normandie et toutes ses possessions françaises après la désastreuse bataille de Bouvines. En 1212, Jean doit accepter que le royaume d'Angleterre soit un vassal du Saint-Siège tout en s'engageant à lui verser un tribut annuel. Ce statut est maintenu jusqu'au XIVème siècle, période où le royaume rétablit sa souveraineté.

Pendant son règne, Jean instaure des impôts élevés, perd plusieurs guerres et entre en conflit avec le Pape, ce qui fait de lui un des rois les plus impopulaires de l'histoire anglaise. Pour apaiser les barons qui se révoltent contre lui, il signe la Grande Charte (Magna Carta en latin) le 15 juin 1215, près de Londres. Ce document limite les pouvoirs royaux mais prétendant avoir signé sous la contrainte, Jean décide, avec l'approbation du Pape, de reprendre sa parole. Tout ceci renforce son impopularité alors qu'il s'oppose aux forces rebelles.

Les souverains se succèdent, régnant tour à tour de façon prospère ou désastreuse ; mais rien de comparable au fléau qui frappe alors l'Angleterre, la Peste noire. L'épidémie de peste bubonique qui ravage toute l'Europe touche l'Angleterre en 1348, décimant jusqu'à la moitié de ses habitants.

La Guerre de Cent Ans oppose le royaume d'Angleterre et la France, alternant victoires et pertes chez les deux belligérants. Cependant, à partir de 1453, le roi Henri VI sombre dans la folie, ce qui réactive la question du pouvoir en Angleterre. La noblesse anglaise tire profit de la situation et une guerre civile éclate en 1455. Connue sous le nom de Guerre des Deux-Roses, elle dure jusqu'en 1485. Les Tudors continuent à régner sur l'Angleterre pendant les 118 années qui suivent. Henry VI est détrôné en 1461, mettant à mal l'autorité souveraine. Une brève lutte de pouvoir s'ensuit alors qu'Édouard IV cherche à restaurer l'ordre, allant même jusqu'à emprisonner Henry VI dans la Tour de Londres. Ce dernier ne remontera jamais sur le trône et meurt pendant son emprisonnement.

La Guerre des Deux-Roses laisse l'Angleterre ruinée et politiquement déstabilisée. Henry VII (Henry Tudor) s'applique à restaurer l'autorité de la nation, créant une politique fiscale stricte avec des mécanismes de taxation inflexibles. Ce système est efficace et l'Angleterre connaît à nouveau une certaine prospérité économique.

Henri VIII et l’Église anglicane

Malheureusement, son fils Henry VIII qui lui succède ne contrôle pas les finances aussi sévèrement que son père. Il épouse Catherine d'Aragon, déjà veuve, qui lui donne plusieurs enfants dont une seule fille survit, Marie.

En 1512, Henri VIII tente d'envahir la France, sans grand succès. L'armée anglaise subit des pertes, ce qui encourage Jacques IV d'Écosse à s'allier avec la France pour déclarer la guerre à l'Angleterre. Catherine, l'épouse d'Henry, fait face à la menace en l'absence de ce dernier et les Écossais sont vaincus le 9 septembre 1513. Malgré cet acte de fidélité et d'intelligence, l'incapacité de Catherine à mettre au monde un héritier mâle décide Henry a divorcer et à trouver une nouvelle reine. Le pape refusant la dissolution du mariage royal, il en résulte une séparation de l'Église d'Angleterre de celle de Rome, événement à l'origine de la Réforme anglaise et de l'anglicanisme.

Le monarque devient le chef de l'Église d'Angleterre, occupant une place équivalente à celle du Pape dans l'Église catholique. Cette réforme brutale met des années à se mettre en place et de nombreux résistants aux politiques religieuses du roi sont exécutés pour trahison. Catherine elle-même n'est pas épargnée : en 1530, elle est bannie de la cour et passe le reste de sa vie seule et abandonnée de tous. Son mariage avec Henry VIII est annulé, faisant de Marie une enfant illégitime. Henry espère avoir un héritier en épousant en secret Anne Boleyn en 1531. À la grande déception de la cour, elle donne naissance à une fille en 1533, Élizabeth. En 1536, une nouvelle grossesse se termine par la naissance prématurée d'un garçon mort-né. Le roi affirme alors que son mariage est maudit et emprisonne Anne dans la Tour de Londres, l'accusant de sorcellerie et d'adultère. Elle est décapitée sur ordre du roi, leur mariage est annulé et Henry se remarie avec Jane Seymour. À la grande satisfaction de son époux, elle donne naissance à un héritier mâle en 1537, le futur Édouard VI, mais elle décède dix jours après la naissance d'une fièvre puerpérale. Henry épouse Anne de Clèves en quatrième noces, dans le cadre d'une alliance avec les protestants allemands. Il la répudie six mois après, se refusant à consommer le mariage et décide de se marier à nouveau - cette fois avec Catherine Howard, âgée de 19 ans. Ce mariage est également un échec et après l'avoir faite exécuter par décapitation sur l'accusation d'adultère et de trahison, il se remarie pour la sixième et dernière fois avec Catherine Parr. Elle veille sur lui pendant ses vieux jours mais Henry ne put jamais se détacher de son amour pour Jane Seymour. Sa mort l'avait laissé inconsolable et il fut enterré à côté d'elle.

Mary Tudor monte sur le trône avec le soutien de nombreux partisans à Londres. Catholique dévouée, elle se consacre à réconcilier l'Angleterre avec l'Église catholique romaine. Ce retour au catholicisme est un épisode sanglant de l'histoire du pays : Marie fait exécuter plus de 250 protestants en les menant au bûcher. Son mariage avec Philippe, roi d'Espagne, n'est pas une union heureuse et se révèle impopulaire parmi les Anglais. La France, en guerre avec l'Espagne, attaque Calais - la dernière possession anglaise sur le continent européen. Soucieuse, Marie se croit enceinte mais cette supposée grossesse se révèle être un cancer de l'utérus. Elle meurt en novembre 1558 sans que le peuple en soit affecté.

Elizabeth

Élizabeth Ière monte sur le trône en 1558 et ramène l'ordre dans le pays. Elle met fin aux querelles religieuses qui divisaient le pays en restaurant l'Église d'Angleterre et l'anglicanisme. Personnage unique dans l'histoire, Élizabeth refuse de se marier, acquérant ainsi son surnom de "Reine Vierge". Son règne est synonyme de stabilité et de réduction de la puissance de la noblesse. L'Angleterre se développe pendant cette période, passant de 3 millions d'habitants en 1564 à presque 5 millions en 1616. Élizabeth meurt en 1603 à l'âge de 69 ans. Le fils de Marie Stuart, le roi Jacques VI d'Écosse, lui succéde sous le nom de Jacques Ier d'Angleterre grâce à l'Union des Couronnes. Il est le premier monarque à régner sur la totalité de l'île de Grande-Bretagne.

Le XVIIème siècle marque une reprise des colonisations, avec en 1607 la première installation de colons en Amérique, à Jamestown en Virginie. Le succès des plantations amène un besoin de main-d'œuvre et le commerce des esclaves africains se développe. Bien qu'étroitement liées à la politique extérieure de l'Angleterre, les colonies anglaises fonctionnent de manière indépendante.

La première Guerre civile d'Angleterre éclate en 1642. La guerre civile oppose les partisans du monarque, Charles Ier, fils de Jacques, et ceux du Parlement qui finissent par l'emporter. L'armée royaliste est mise en déroute par les parlementaires et leur New Model Army ("armée nouveau modèle"). Charles Ier capitule début 1647 mais réussit à s'échapper. Une seconde guerre civile, brève mais violente, éclate alors. La New Model Army est à nouveau victorieuse et Charles est décapité en janvier 1649. Un régime républicain est alors instauré à la place de la monarchie : d'abord sous le nom de "Commonwealth" de l'Angleterre (1649 à 1653), puis de "Protectorate" (1653 à 1659) dirigé par Oliver Cromwell, un membre du parlement.

En 1666, le Grand Incendie de Londres frappe la capitale. Il fait rage pendant 5 jours et détruit environ 15 000 bâtiments.

En décembre 1689, le parlement vote le Bill of Rights (Déclaration des Droits), un des textes constitutionnels les plus importants de l'histoire anglaise, limitant les pouvoirs du roi. L'accession au trône continue à faire l'objet de batailles sanglantes, les factions religieuses faisant campagne pour différents héritiers.

En 1707, l'Acte d'Union scelle l'association de l'Écosse et de l'Angleterre qui forment désormais la Grande-Bretagne, dirigée par un parlement commun, le Parlement de Grande-Bretagne. En 1800, l'Acte d'Union avec l'Irlande rattache celle-ci à l'Angleterre. Le 1er janvier 1801, un nouvel état est créé, appelé le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord : le royaume de Grande-Bretagne et le royaume d'Irlande s'unissent pour former une seule entité politique. En 1921, le Traité anglo-irlandais (ou Traité de Londres) reconnaît l'État libre d'Irlande (actuelle République d'Irlande) et lui accorde le statut d'État autonome. L'Irlande du Nord fait toujours partie du Royaume-Uni, qui devient officiellement "'le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord".

Les guerres mondiales

Le Royaume-Uni est l'une des puissances alliées pendant la Première Guerre Mondiale (1914 à 1918). Ce conflit renforce le rôle du Royaume-Uni dans la politique mondiale grâce à la victoire sur les empires centraux (l'Empire allemand, l'Empire Austro-Hongrois, l'Empire ottoman et le Royaume de Bulgarie). Pendant la guerre, la famille royale britannique renie ses liens avec ses cousins allemands et change le nom de sa dynastie : la maison de Saxe-Cobourg-Gotha devient la maison de Windsor. Le sentiment patriotique se répand dans tout le pays, atténuant les barrières entre les classes sociales, système pourtant très rigide typique de l'époque Édouardienne.

Les conflits entre les nations européennes se réveillent à nouveau vers la fin des années 30. En 1938, la Grande-Bretagne tente d'apaiser l'Allemagne et d'éviter une autre guerre mondiale en signant les accords de Munich : l'Allemagne est autorisée à annexer le controversé territoire des Sudètes en Tchécoslovaquie. Mais cette tentative d'apaisement est un véritable échec et Hitler envahit le reste de la Tchécoslovaquie quelques mois plus tard. En mars 1939, la Grande-Bretagne proclame son soutien à la Pologne en cas d'invasion allemande, ce qui se produit en septembre de la même année. Le 3 septembre 1939, la Grande-Bretagne déclare officiellement la guerre à l'Allemagne, marquant le début de la Seconde Guerre mondiale. En mai 1940, Winston Churchill remplace Neville Chamberlain en tant que Premier ministre. Les anglais subissent un bombardement aérien intense par l'aviation allemande (le Blitz) qui détruit des quartiers entiers de Londres et fait des milliers de victimes. En mars 1941, les États-Unis soutiennent activement les Anglais et entrent dans le conflit après l'attaque sur Pearl Harbor. En janvier 1942, Roosevelt et Churchill établissent un état major commun (Combined Chiefs of Staff) et font de la défaite de l'Allemagne leur priorité absolue. La victoire, bien que durement acquise, est définitive lorsque l'Allemagne finit par capituler sans réserve le 7 mai 1945. Au total, la Grande-Bretagne aura subit des pertes humaines qui s'élèvent à plus de 300 000 soldats et plus de 60 000 civils lors de la Seconde guerre mondiale.

Europe

En 1973, le Royaume-Uni rejoint la Communauté économique européenne, qui deviendra l'Union européenne en 1993. L'Administration locale est créée (Local Government Commission) en remplacement de la Royal Commission en 1966. D'autres réformes suivent, comme le Local Government Act de 1972 qui réglemente et simplifie le système de l'administration locale. En 1997, le Lieutenancies Act est adopté, introduisant une différence entre régions et comtés. Le parti travailliste mène également à bien les projets d'autonomie du Pays de Galles, de l'Écosse et de l'Irlande du Nord en 1997.

Le pays conserve son statut de superpuissance mondiale prépondérante et continue à évoluer : des événements tels que le Queen's Diamond Jubilee (jubilé de diamant de la reine pour ses soixante ans de règne) et les Jeux olympiques de 2012 contribuent à mettre en avant les traditions du pays et sa place dans l'histoire.

Le référendum sur l'indépendance

En septembre 2014, un référendum fut organisé en Écosse sur la question de l'indépendance. Les citoyens rejetent la séparation avec le Royaume-Uni, avec 55 % des voix choisissant de rester au sein du Royaume-Uni.

Dans le même temps, le mariage homosexuel devient légal en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse.

Le Brexit

Le 23 juin 2016, un autre référendum national a lieu et 51,89 % votent en faveur de la sortie de l'Union européenne (l'Angleterre et le Pays de Galles ont voté en majorité pour la sortie, tandis que l'Écosse et l'Irlande du Nord ont voté pour le maintien). Pourtant, ce n'est qu'en 2017 que la nouvelle Première ministre Theresa May invoque l'article 50 du traité sur l'Union européenne, amorçant le retrait du Royaume-Uni (surnommé « Brexit ») de l'Union européenne (UE).

Le premier projet de loi de retrait présenté par Theresa May est rejeté à deux reprises par la Chambre des communes. L'un des principaux points controversés concerne les dispositions relatives au futur statut de la frontière entre l'Irlande du Nord et la République d'Irlande (dit « backstop irlandais ») ; toutes les parties souhaitent garder ouverte la frontière et éviter une séparation de l'UE sans un accord négocié. Compte tenu des échéances, l'UE et le Royaume-Uni conviennent d'une prolongation de la période de transition du Brexit jusqu'au 31 octobre 2019.

Le 23 juillet 2019, Boris Johnson est élu chef du Parti conservateur par les membres du parti (et devient automatiquement Premier ministre) avec près de deux fois plus de voix que son rival Jeremy Hunt. En octobre, bien qu'elle ait auparavant déclarée que l'accord négocié avec Theresa May n'était pas négociable, l'UE accepte de conclure un nouvel accord de retrait du Brexit.

Cependant, le Parlement britannique n'ayant pas approuvé le court calendrier de discussion prévu, Boris Johnson est contraint de demander à nouveau un report du Brexit.

Le 20 décembre 2019, les députés votent en faveur du nouvel accord de retrait, ouvrant la voie à la sortie officielle du Royaume-Uni de l'UE le 1er février 2020. Avec encore beaucoup de difficultés, un "Deal" sur la relation future entre le Royaume-Uni et l’UE a finalement été convenu à la fin de l’année, à la veille du jour de Noël 2020, près de 5 ans après le référendum sur le Brexit.

La pandémie de Covid-19

Dans le même temps, l'annonce, en provenance de Chine, d'un nouveau coronavirus détecté dans la métropole provinciale de Wuhan se répand.

Le 31 janvier 2020, les premiers cas de coronavirus au Royaume-Uni sont confirmés. Un large confinement est annoncé pour contenir la propagation du virus COVID-19 du 23 mars à juin. Les gens ne peuvent quitter leur domicile qu'à des fins spécifiées et limitées, comprenant les achats essentiels et un exercice quotidien autour de chez eux.

Après une période de réouvertures pendant l'été 2020, un nouveau confinement de quatre semaines est annoncé pour l'Angleterre du 5 novembre au 2 décembre, puis à nouveau du 19 décembre 2020 au 8 mars 2021. A la fin de 2020, les décès dus au coronavirus au Royaume-Uni dépassaient les 70 000.

À l'été 2021, les décès dus au coronavirus au Royaume-Uni atteignaient 130 000, mais une campagne de vaccination réussie depuis le début de 2021 permet de maintenir le taux de mortalité à un niveau très faible, malgré l’apparition d'un variant plus virulent (Delta) qui soulève quelques inquiétudes à partir du printemps 2021.

Histoire de Londres

Raids et pillages dans les premières années

Malgré des fouilles intensives, on sait étonnamment peu de choses sur la présence humaine dans la région à l'ère préhistorique. Des objets remontant à l'âge de bronze et de fer ont été retrouvés, dont des pointes de lances et des armes, laissant penser que la Tamise étaient une frontière tribale importante. Une des découvertes les plus significatives a été faite pendant une fouille en 2002 pour l'émission Time Team diffusée sur Channel 4. Les recherches ont mis à jour un ensemble de poutres en bois verticales sur la rive sud de la Tamise, suggérant la présence d'un pont ou d'une jetée 3000 ans en arrière. Les fouilles n'ont pas révélé de vestiges d'une cité romaine à l'emplacement de Londres, qui était probablement un espace rural avec une population éparse. Les Romains bâtissent une première ville aux environs de 40 après J.-C. De dimensions modestes (environ de la taille de Hyde Park), la ville est détruite en 60 par les Iceni. Rapidement reconstruite, la ville continue à se développer, à tel point qu'au IIème siècle, Londres remplace Colchester comme capitale de la Bretagne romaine (Britannia). À cette époque, la population s'élève à environ 60 000 habitants. Malgré cette évolution, l'instabilité politique et la récession ont mené au déclin de la ville à partir du IIIème siècle.

Londres est alors en proie aux invasions des pirates saxons et pour se défendre, la ville s'entoure de murailles le long du fleuve, marquant le périmètre de la ville. Les sept portes de la ville font partie des ruines romaines les plus importantes. Malgré ces avancements, l'Empire romain commence à décliner au Vème siècle. En 410, l'occupation romaine cesse officiellement et la ville est en grande partie abandonnée.

Les Anglo-Saxons s'installent dans la région dès le Vème siècle : à l'extérieur du mur romain, ils établissent une nouvelle ville, Lundenwic, à l'emplacement qui s'étend actuellement entre Aldwych et Trafalgar Square. La ville forme un quadrillage et compte une population de 10 à 12 000 habitants. Au début du VIIème siècle, la région de Londres est incorporée au Royaume des Saxons de l'est. Londres passe sous la domination des rois de Mercie en 730.

Les premières vagues d'attaques vikings débutent au IXème siècle : la ville est envahie et pillée en 842 et 851. La Grande armée païenne danoise saccage l'Angleterre et la ville reste sous domination danoise jusqu'en 886. Le Roi du Wessex Alfred le Grand reprend le contrôle de la ville, qui prospère à nouveau sous son règne. Grâce à sa taille et sa richesse commerciale, Londres prend de plus en plus d'importance en tant que centre des activités gouvernementales et siège du pouvoir. Cette prospérité économique attire de nouveau l'attention des Vikings qui reprennent sans succès leurs raids sur la ville en 994, menés par le Roi Sven Ier du Danemark. L'Angleterre capitule finalement sous la pression des attaques en 1013, malgré la forte résistance de Londres assiégée.

En 1042, les Anglo-saxons reprennent le contrôle sous l'autorité d'Édouard le Confesseur. L'abbaye de Westminster est fondée et devient plus qu'un lieu de culte, abritant le gouvernement royal. Les débats pour le choix d'un héritier sont perturbés par l'avancée d'un normand sur la rive sud de la Tamise : Guillaume le Conquérant réussit à occuper Londres, s'emparant ainsi de la couronne d'Angleterre.

Les normands construisent de nouvelles forteresses, dont la Tour de Londres à l'est de la ville. Le Roi Guillaume accentue sa protection sur la ville : il instaure une charte en 1067 validant les droits, les privilèges et les lois en vigueur de la ville. Son autonomie croissante est consolidée par le droit de procéder à des élections accordé par le Roi Jean en 1199 et 1215. La construction du Pont de Londres en 1176 facilite les déplacements de chaque côté de la Tamise et restera le seul pont sur le fleuve jusqu'en 1739.

Au cours de la Révolte des Travailleurs (1381) menée par Wat Tyler, Londres est occupée par les paysans. La Tour de Londres est prise d'assaut et des nobles sont exécutés, dont le Lord Chancellor (Chancelier), l'Archevêque Simon Sudbury et le Lord Treasurer (Trésorier). La ville est pillée et incendiée mais la mort de Tyler stoppe la révolte.

De la Peste Noire au Grand Incendie de Londres

La ville continue à affirmer son caractère indépendant pendant tout le début du XIVème siècle. Sa situation favorable aux échanges en fait une destination commerciale privilégiée au Moyen Âge. Sa population augmente, passant de plus de 15 000 habitants en 1100 à environ 80 000 habitants en 1300. Cette croissance est stoppée net pendant l'épidémie de peste noire qui décime, en deux ans, la moitié de la population de la capitale en 1348. Les échanges commerciaux redonnent prospérité à la ville qui élit un maire (Lord Mayor).

Pendant la réforme anglicane, Londres était le berceau du protestantisme. Les relations et les échanges commerciaux avec les protestants du nord du continent européen ont des conséquences sur le climat social. Une grande communauté de marchands étrangers ainsi que de nombreux érudits anglais commencent habilement à répandre des idées de réforme religieuse. Avant la réforme, plus de la moitié du territoire de Londres était occupé par des monastères, ainsi que d'autres établissements religieux.. Au moment de la "Dissolution des monastères" par Henri VIII, la plupart de ces bâtiments changèrent de main et d'affectation. À partir du milieu des années 1530, la plupart des grands monastères sont fermés.

En plus d'une certaine croissance économique et politique, la ville connaît également un important essor culturel, bénéficiant des travaux de grands esprits de l'époque, comme William Shakespeare au début du XVIIème siècle. St Paul's Churchyard devient le quartier des libraires et Fleet Street concentre les établissements de divertissement. Sous le règne de Jacques Ier, le théâtre gagne en popularité. Les aristocrates se mettent à fréquenter le quartier du West End ; de plus en plus de familles s'installent à Londres pour une partie de l'année, se rendant à la campagne le reste du temps. Cette époque marque le début de la "London Season", saison mondaine londonienne. La ville, jusque là assez compacte, commence à se développer et à s'étendre au delà des frontières de la ville.

Une bataille entre la ville et le reste du pays éclate en 1642. Le Roi ordonne l'arrestation des cinq chefs de l'opposition, des parlementaires, qui se réfugient dans la ville. La première guerre civile éclate, opposant les royalistes aux partisans du Parlement et dans laquelle la ville de Londres se range du côté du parlement. Des fortifications sont construites pour protéger la ville, comprenant un rempart de terre prolongeant les limites de la ville au-delà des anciens murs.

Par la suite, la ville doit faire face à un ennemi invisible, une épidémie de peste en 1665 qui décime environ 60 000 personnes, soit environ un cinquième de la population à ce moment-là. La série noire ne s'arrête pas là et Londres est frappée par une autre catastrophe, le Grand Incendie du 2 septembre 1666. Le sinistre se déclare le dimanche dans la nuit, dans une boulangerie de Pudding Lane, et ravage la ville jusqu'au jeudi. Il détruit une grande partie de la ville, y compris la cathédrale St Paul, 87 églises paroissiales, 44 bâtiments des Livery Companies (guildes des métiers) et le Royal Exchange (la Bourse). Heureusement, l'incendie fait très peu de victimes. La ville est à nouveau reconstruite : les propriétés sont remplacées, de nouveaux bâtiments publics sont édifiés sur les emplacements des anciens, dans le style propre à cette fin de XVIIème siècle.

La ville connaît alors le plein essor avec la fondation de la banque d'Angleterre, l'expansion de la British East India Company (Compagnie britannique des Indes orientales) et la création du Lloyd's of London (marché de l'assurance). En 1700, Londres contrôle 80% des importations anglaises et 69% des exportations. La ville excelle en tant que centre de commerce et de redistribution, les marchandises étant acheminées à Londres par la fameuse marine marchande anglaise et exportées de la même façon. Malheureusement, le Roi Guillaume III n'accorde pas beaucoup d'importance à l'entretien de la ville, habitant en dehors de Londres, au Palais de Kensington. La ville connaît tout de même une période de croissance rapide en devenant le centre de l'Empire britannique.

En 1762, le roi George III fait l'acquisition du Palais de Buckingham, alors appelé Buckingham House et appartenant au duc de Buckingham. Il est transformé en palais et agrandi au cours des 75 années suivantes. La construction du Westminster Bridge est achevée en 1750, créant un nouveau passage entre les deux rives de la Tamise.

Au XVIIIème siècle, la criminalité est très importante au sein de la ville. En 1750, la première brigade professionnelle de police est créée, les Bow Street Runners. Les condamnations sont sévères et ont souvent recours à la peine de mort. Les pendaisons publiques sont courantes et représentent un événements public devenu populaire. La violence prend un nouveau tournant en 1780 avec les Gordon Riots, une série d'émeutes dirigées par les Protestants contre le mouvement d'émancipation catholique et menées par Lord George Gordon. 285 émeutiers trouvent la mort et les dégâts matériels sont importants. En 1829, Robert Peel, alors Ministre de l'Intérieur et futur Premier ministre, réorganise les forces de police, le "Metropolitan Police Service". C'est à lui que les policiers londoniens doivent leur surnom de "bobbies" ou de "peelers".

Le XVIIIème siècle marque également l'indépendance des colonies américaines, les États-Unis, apportant de grands changements au niveau du pays. La ville de Londres est alors la plus grande ville du monde et la capitale de l'Empire britannique. Sa population passe très rapidement d'un million vers 1800 à 6,7 millions à la fin du siècle. Elle s'impose comme une puissance mondiale, dont l'importance politique, financière et commerciale est incontestée. Les premières lignes de chemin de fer voient le jour au XIXème siècle, reliant Londres aux villes avoisinantes et facilitant les trajets inter-urbains. Les classes les plus riches émigrent vers les banlieues, laissant les quartiers du centre-ville aux populations les plus pauvres. Un grand nombre d'immigrants irlandais s'installent dans la ville pendant la période victorienne, devenant la seconde plus grande minorité après la communauté juive.

En 1888 est créé le "County of London" (Comté de Londres), avec à sa tête le "London County Council" (Conseil du comté de Londres), la première assemblée élue au niveau de la ville. Londres entre dans le XXème siècle à l'apogée de son influence en tant que capitale du plus grand empire de l'histoire.

Elle est toutefois profondément affectée par la Première guerre mondiale. Londres subit d'importants bombardements aériens, instaurant le couvre-feu sur la ville et répandant la terreur. La plus puissante explosion de l'histoire de Londres se produit à Silvertown, lorsqu'une fabrique de munitions contenant 50 tonnes de TNT explose, tuant 73 personnes et faisant plus de 400 blessés. Une fois de plus, la ville se relève de ses cendres après la victoire.

La Grande Dépression des années 1930 conduit à un taux de chômage très élevé, favorisant la montée des partis d'extrême droite et d'extrême gauche dans ce contexte difficile. Les désaccords entre la droite et la gauche atteignent leur point culminant lors de la bataille de Cable Street en 1936. Mais les tensions politiques s'apaisent rapidement avec la sortie de la crise. La population de Londres atteint son maximum en 1939, avec 8,6 millions d'habitants.

Importantes destructions durant la seconde guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Angleterre souffre de violents bombardements allemands, en particulier à Londres. La ville est massivement visée par le Blitz (surnom donné à la campagne de bombardement) et les attaques de la Luftwaffe (armée de l'air allemande). La phase de bombardement la plus destructrice a lieu entre le 7 septembre 1940 et le 10 mai 1941, avec 71 attaques successives déversant plus de 18 000 tonnes de puissants explosifs sur la ville. Bien que des centaines de milliers d'enfants aient été évacués à la campagne pour éviter les bombardements, les pertes civiles à Londres sont importantes. À la fin de la guerre, l'Angleterre fait partie des puissances victorieuses mais les bombardements ont fait environ 30 000 victimes parmi les londoniens et plus de 50 000 blessés.

La ville travaille activement à sa restauration et accueille les Jeux olympiques d'été en 1948. La reconstruction de la ville de Londres est loin d'être achevée, mais les Jeux Olympiques connaissent un véritable succès et marquent le rétablissement de la ville. En 1951, le festival de Grande-Bretagne (Festival of Britain) est organisé pour apporter du « tonus » à la nation dans le contexte de l'après-guerre. La "culture jeune" devient le centre des préoccupations mondiales, Londres étant au cœur de ce mouvement au milieu des années 1960. Le succès phénoménal des Beatles et des Rolling Stones marque le début d'une nouvelle époque. Londres s'impose comme le centre des tendances de la culture et de la mode, avec la sous-culture de Carnaby Street, les modèles avant-gardistes des années 80 et la renaissance musicale au milieu des années 90 avec le mouvement de rock britannique Britpop.

Le London Plan (plan d'aménagement stratégique de Londres) est édité par le maire de Londres en 2004 et prévoit que la population de la ville atteigne les 8,1 millions d'habitants en 2016. Le plan propose également des solutions pour les questions du logement, de l'emploi et du réseau de transports en commun. La ville cherche en permanence à évoluer et à se doter d'améliorations significatives. Sa désignation pour accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2012 montre une fois de plus sa capacité à s'adapter et à s'affirmer.

Les conséquences du référendum du Brexit sur Londres

En 2016, un référendum pour décider de rester dans l'UE ou de révoquer son adhésion a eu lieu au Royaume-Uni et à Gibraltar. Ce sujet est débattu au Royaume-Uni depuis que le pays a rejoint les Communautés européennes (alors souvent appelé le « marché commun » par les Britanniques) en 1973.

Le 24 juin 2016, après le dépouillement de tous les votes, le résultat enregistré a montré que le Royaume-Uni a voté pour quitter l'Union européenne à 51,89 % et pour y rester avec 48,11 %, soit une marge de 3,78 % (cela correspondait à 17 410 742 voix pour partir et 16 141 241 pour rester).

Avec l'Ecosse, la grande région de Londres a voté massivement pour rester dans l'UE : 59,9% des personnes ont voté pour rester tandis que les 40,1% (2,3 millions de voix) ont décidé de partir. Certains des résultats les plus significatifs sont :

  • 5 des 33 boroughs ont voté pour partir (Barking, Bexley, Sutton, Bromley et Havering) et les 28 autres ont voté pour rester
  • Le borough le plus favorable à l'Union Européenne était Lambeth (78,6%), suivi de Hackney (78,5%) et Haringey (75,6%)
  • Le borough le plus favorable à la rupture était Havering (69,7 %), suivi de Bexley (63 %) et de Barking et Dagenham (62,4 %)

La pandémie de Covid-19 à Londres

Le premier cas de pandémie de Covid-19 a été détecté au Royaume-Uni fin janvier 2020. Au 16 juin 2021, il y avait eu 4,6 millions de cas confirmés et 128 181 décès au total parmi les personnes récemment testées positives, devenant le nombre de décès le plus élevé en Europe. Parmi ces chiffres, le nombre total de cas de COVID-19 identifiés dans la grande région de Londres était de 743 397 au 17 juin 2021.

Dès février 2020, le Covid est devenu une maladie à déclaration obligatoire au Royaume-Uni, et un mois plus tard, le 23 mars 2020, l'ensemble du Royaume-Uni est entré en confinement. Le confinement a été progressivement levé en juin et la plupart des écoles ont rouvert début septembre. Cependant, les cas graves ont augmenté de manière significative et rapide et des restrictions locales ont été progressivement réimposées. Un confinement d'un mois a de nouveau eu lieu en novembre et de nouvelles restrictions à plusieurs niveaux ont été introduites en décembre, pour éviter de nouvelles infections pendant la période de Noël.

Le 2 décembre, le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 (BNT162b2) a été approuvé au Royaume-Uni, ce qui en fait le premier pays au monde à approuver une vaccination Covid-19. Au 19 juin, 42 679 268 personnes étaient vaccinées avec la première dose et 31 087 325 avaient déjà reçu la deuxième dose (un total de 73 766 593 vaccins administrés).

La pandémie et les nouvelles procédures concernant la liberté de circulation entre le Royaume-Uni et l'UE imposées par le Brexit ont eu un impact significatif sur le choix d'habitation pour de nombreuses personnes, qui recherchent maintenant des maisons plus grandes, des espaces verts et de plus grandes interactions avec la communauté locale, laissant de côté la vie urbaine cosmopolite. Le cabinet d'expertise comptable PwC prévoit qu'après 2021, cet abandon de la vie urbaine signifiera que la population de Londres (estimée à 9,4 millions en 2021) pourrait décliner pour la première fois au 21e siècle.

Mise à jour 20/10/2021

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