voila le quartiers " dangeroux" de Londonfriends

warwick avenue http://www.allinlondon.co.uk/tube-warwick-avenue.php

liverpool street, shoreditch, bethnal green, whitechapel
http://www.visitlondon.com/fl/fr/itineraries/east_london.html

brick lane http://www.lematin.ch/nwmatinhome/nwmatintendances/le_matin1/a_l_est,_londres_se.html


A l'Est, Londres se refait une vertu

EAST END LONDONIEN Le quartier à la réputation sulfureuse n'est plus que l'ombre de sa mauvaise réputation: on n'y égorge plus, les pauvres sont ailleurs, les putes aussi, les femmes sortent voilées et les marchés sont devenus vintage

ANNICK CHEVILLOT
25 mai 2005
Il y a des signes qui ne trompent pas. Les échafaudages, les marteaux piqueurs, les camionnettes de déménagement, les pots de peinture géants et les artisans de la toilette rutilante! Ces signes, ce sont ceux du renouvellement, de la réappropriation de bâtisses prêtes à rendre l'âme pour en faire de beaux espaces de vie. Lofts, bistrots de quartier fréquentés par la jeunesse d'autres quartiers, restos bio qui font vibrer les femmes et les hommes d'affaires de la City toute proche.

Ça, c'est l'ambiance diurne d'une artère de l'East End londonien. Brick Lane, le quartier indien et bengali de la capitale anglaise, est en train de virer sa cuti! Coeur palpitant d'un quartier malfamé durant des siècles, le Brick Lane du ghetto juif, de la brasserie de bière, des tanneurs, des mendiants, des prostituées et des ruelles insalubres se transforme depuis deux ans en lieu cool par excellence.

Et ce n'est pas la jeunesse dotée d'une carte or qui a investi les lieux. Les alternatifs de tous bords, les grunge et les squatters ont ouvert magasins de vinyle, fripes, bar avec un pied dans l'illégalité avant d'être rejoints plus récemment par les bobos, attirés par les prix de l'immobilier plus bas que partout ailleurs à Londres.

Dès le No 90 de Brick Lane se succèdent bar rock and roll, dépôt de vêtements datant des années 1960, boutique de graphiste-DJ-caféinomane, lounge grungy bio et connecté WiFi: le tout dans une ambiance ostensiblement Kurt Cobain! Au centre de la rue, la piétonne Dray Walk mélange les genres entre le Big Chill Bar et ses nuits technos, le véritable revendeur agréé de Vespa romaine des années 1950 (si, si!), les terrasses envahies pour le lunch par les costards cravatés du quartier d'affaires tout proche. Le dimanche, c'est aussi là que le marché aux puces de Brick Lane fait converger le Tout-Londres en mal de brocante à bon compte.
Si l'endroit mue, il n'en est pas moins coutumier de la mixité: le mot melting-pot a été inventé pour le décrire!........

Le bar qui vibre
Au 91 de Brick Lane, il est juste impossible de rater le Vibe Bar. En face de feu la brasserie Truman (elle abrite aujourd'hui galeries d'art alternatives, bar à brunches tardifs, une boîte à rock et plein d'espaces vides à moitié squattés), le Bar est «le» lieu de rendez-vous de la jeunesse alternative. Le jour, l'endroit est calme et ne laisse en rien présager de sa folle activité nocturne: le loft accueille et aime les taggers, le club fait restaurant et cybercafé, ainsi que salle de concerts. La nuit, on pousse les poufs, les canapés et les chaises, et on danse funk, dub, hip-hop, electro. Et, dans la cour, c'est ambiance bougies, macramé et beu!