Je m’appelle Lebrecht Frédérick et j’ai 46 ans. Je viens du Nord de la France, de Tourcoing, près de Lille. J’ai quitté la France en août 2013 pour la Chine. Après avoir vécu et travaillé 1 an à Guangzhou, j’ai rejoint le Koweït en août 2014, où je réside désormais.

1. Pourquoi êtes-vous parti à l'étranger ?
Je suis parti à l’étranger pour vivre une nouvelle expérience professionnelle. Je suis enseignant et après avoir enseigné l’histoire-géographie 13 ans à Tourcoing, en collège et en Lycée, je souhaitais vivre autre chose.

2. Comment vivez-vous  ?
Je vis bien … très bien même. Le Koweït est « mon » pays depuis 4 ans et jusqu’en juin 2020, date à laquelle je ferai le choix de le quitter pour rejoindre un autre lycée français de l’étranger ou je prolongerai mon contrat avec le lycée français de Koweït pour 3 années supplémentaires.

La vie est assez douce au Koweït. Le climat certes très aride de mai à septembre y est pour beaucoup. C’est un pays de services, donc la vie ne peut être que facile.

3. Est-ce que vous appelez souvent votre pays d'origine, et comment ?
Ayant mes deux filles en France (elles vivent avec leur mère), j’appelle très régulièrement la France. Face Time est le mode de communication que nous utilisons.

4. Quelle est la chose que vous préférez en tant qu'expat au Koweït ?
Ce que j’aime le plus est de revenir en France en vacances et de me sentir « touriste » dans mon pays de naissance. Au Koweït, ce que j’aime le plus est de pouvoir vivre 10 mois de l’année en t-shirt ou en chemise et de pouvoir courir le long de la plage toute l’année sans crainte d’avoir froid et de courir sous la pluie (il pleut 2 ou 3 fois par an)

5. Quelle est la pire des choses pour un expat au Koweït ?
La pire des choses à Koweït … est sans nul doute le délai pour obtenir son permis de conduire ...

6. Qu'est ce qui vous manque le plus ?
Les lieux culturels et manifestations culturels me manquent le plus. Il y en a, mais elles sont peu nombreuses. Le manque de concerts d’artistes occidentaux également.

7. Qu'avez vous fait pour rencontrer du monde et vous intégrer dans votre nouvelle vie ?
Je vis dans un quartier où peu de Français résident. C’est un choix que de ne croiser que des non-occidentaux en dehors des heures de présence au lycée. Sinon, je sors et fais du sport avec des collègues devenus des amis. Il y a aussi les rendez-vous de l’AFK (Association des Français du Koweït).

8. Quelle est l'habitude que vous trouvez la plus étrange dans votre culture d'adoption ?
Sans réfléchir … le non-respect des règles élémentaires du code de la route …

9. Qu'est-ce qui est un mythe sur votre pays d'adoption ?
Que le Koweït est un pays dangereux ou en guerre. D’ailleurs, quand je dis que je vis au Koweït, on pense que j’invente le nom d’un pays car il est peu connu; du moins peu connu par ceux nés après la guerre du Golfe. Pour situer le pays, je réponds toujours : au Nord, il y a l’Irak, au Sud et à l’ouest, l’Arabie Saoudite, plus au Sud, Dubaï et à l’est, l’Iran. C’est à ce moment, où le regard des gens s’ouvre et où on me parle de « pays dangereux ». 

10. Quel avis donneriez-vous aux autres expatriés ?
Le Koweït est un pays où il fait bon vivre à condition d’aimer les températures extrêmes. Pays de services, il permet de vivre en toute quiétude.

11. Quand et pourquoi avez vous débuté votre blog ?
j’ai commencé le blog au moment de mon expatriation pour la Chine. Je voulais conter le quotidien d’un français vivant à l’autre bout du monde et partager mes voyages et mes retours en France. J’y mêle voyages, art, culture et mes passions.

12.  Quels bénéfices avez vous trouvé au travers de votre blog ?
Je partage mon quotidien et mes passions. Des rencontres aussi grâce aux commentaires que les lecteurs laissent sur mes posts.

La fiche du blog : A Point of View 

  Pour en savoir plus sur la vie au Koweit, lisez notre guide:

Guide de l'expatriation au Koweit

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